La girafe en bois : pousser recruteurs et candidats à voir plus loin

La girafe en bois fait partie des cinq projets sélectionnés pour intégrer la première édition du StartHüb #NWX. Atteindre le « match » parfait entre candidats et recruteurs, en replaçant l’humain au cœur du système, c’est le défi que s’est lancée Roselyne.

Qui ?

Elle a débarqué de nulle part ! Ni coworkeuse, ni participante à un Startup Weekend, Roselyne N’Gbala, 28 ans est psychologue spécialisée dans l’ingénierie de formation et une chose est sûre, c’est une fonceuse ! « J’ai toujours voulu entreprendre. Dès le lycée j’avais fait un programme de simulation d’entreprise. J’ai fait les Entrepreneuriales où j’ai reçu le prix « entreprendre autrement » en 2011-2012 quand j’étais étudiante. Mais ce n’était pas le moment pour moi. Je devais rentrer en Master 2 et après j’ai été salariée 4 ans dans une association qui travaille pour l’insertion par activité économique. C’est un public de demandeurs d’emploi de longue durée mais pour lequel nous avons aussi des problématiques sociales à gérer parfois. J’aidais les structures accompagnatrices à donner une dynamique au réseau, je m’occupais de la formation des demandeurs d’emploi et des financements. Après un an au poste de déléguée régionale, elle décide de partir. « J’avais fait le tour du poste, mis mes projets en standby longtemps. Il était temps pour moi d’entreprendre. »

Quoi ?

Le projet de Roselyne ? « Accompagner entreprises et demandeurs d’emploi vers le « match » le plus parfait », ou autrement dit « apporter la bonne personne à la bonne entreprise ». Un projet ambitieux où Roselyne souhaite redonner de la valeur à l’humain et valoriser toutes les compétences du candidat qu’elles aient acquises par la formation ou par l’expérience. « Pour cela, beaucoup d’idées existent notamment la méthode de recrutement par simulation (MRS) développée par Georges Lemoine pour évaluer les compétences de la personne ». Une manière pour Roselyne « d’aider les entreprises à prendre de la hauteur sur leurs problématiques, à voir plus loin et trouver des profils qu’elles n’auraient pas trouvés seules. « Regarder plus haut et voir plus loin, c’est vraiment ça que je veux apporter aux candidats comme aux entreprises ».

Et après ?

« J’ai découvert le StartHüb par un mailing de Normandie Incubation et je viens chercher un accompagnement pour concrétiser mon projet ». Au programme de ces prochains mois avec son mentor Nicolas Grèverie, CEO de Gamit et adhérent #NWX : « parler partenariats, budgétiser et trouver des financements. Mon objectif c’est que quelque chose se passe, dans les prochains mois. »

 

 

 

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